Savate Boxe Française Fontenaisienne
Salle Chamiraud rue Amand BUJARDLaurent Gauvrit, boxeur aux gants d’argent et le Pilier de la Savate Boxe Française Fontenaisienne Moniteur et Vice-Président pour la saison 2018-2019
Laurent Gauvrit, boxeur aux gants d’argent
Moniteur et Vice-Président pour la saison 2018-2019
Plus ancien licencié de Vendée en boxe française, son combat vise à transmettre sa passion aux plus jeunes en tant qu’entraîneur. Plus ancien licencié de Vendée en boxe française, son combat vise à transmettre sa passion aux plus jeunes en tant qu’entraîneur. | Ouest-France.
À 53 ans (aujourd'hui 55 ans), Laurent Gauvrit n’a toujours pas raccroché les gants. Entraîneur à la Savate fontenaisienne, c’est dans le bénévolat qu’il poursuit son combat.
Sa boucle d’oreille lui donne un faux air de marin breton. Mais à l’accent, c’est sûr, Laurent Gauvrit est aussi vendéen que le préfou. Le rendez-vous est fixé à la salle Chamiraud, c’est comme sa deuxième maison. « J’ai commencé la boxe française ici quand j’avais 17 ans, se souvient le Fontenaisien. Aujourd’hui, ça fait 35 ans que je suis licencié : je suis le plus ancien Vendéen ! », lâche-t-il avec un brin de fierté.
Mémoire du club
C’est donc en 1980, la même année que la sortie du film Raging Bull de Scorsese, qu’il monte pour la première fois sur le ring, à la Savate fontenaisienne. « J’ai commencé avec Philippe Cross, vice-champion d’Europe en poids moyen, dans les années 1977-1978, et Bruno Vernon, demi-finaliste en coupe de France de Style, en 1985 », se souvient le boxeur.
Mais pour être sûr de ne jamais oublier son histoire et celle du club, Laurent a conservé tous les articles de presse dans un cahier. « Tiens regarde, là, c’est Yohan Jourdain. Il a fait partie du club puis il a fondé celui de Luçon », reconnaît le boxeur sur la photo d’un des articles. Puis, sur une autre page, une autre connaissance. « Lui, c’est Jacky Varnajot, il est entraîneur départemental. »
Meilleurs souvenirs
Ses meilleures années, il les situe entre 1983 et 1989. « Moi, je boxais en super-léger (63 à 66 kg). Pendant vingt ans, je suis venu tous les jours à la salle », raconte Laurent. Ses chiffres ont de quoi mettre KO : 40 combats, 33 victoires dont 7 par KO avant la 1re reprise, 7 défaites. « Ça pétait dans tous les sens, les médecins me faisaient allonger à la fin de chaque reprise pour prendre ma tension », se souvient-il goguenard.
En 1983 et 1985, il est récompensé par les titres de gants d’argents « technique » et gants d’argent « combat » 4e échelon. Mais sa plus grande fierté, ce sont les souvenirs de ses combats internationaux. « Quand tu t’en vas avec le drapeau, ça fait quelque chose », reconnaît-il avec honneur et humilité.
Entraîneur départemental et coach à la Savate
Malgré ses succès encourageants, Laurent Gauvrit n’a jamais pensé en faire son métier. « J’ai toujours gardé cet esprit de bénévolat », explique-t-il sans esquive. De 1989 à 1999, il se lance dans un autre combat : celui d’entraîneur. « J’ai été entraîneur départemental pendant près de dix ans. J’ai entraîné Clément Bibard, qui a fait partie de l’équipe de France de boxe française pendant trois ans. Mais le meilleur des boxeurs que j’ai eu, c’est Eric Turpaud, qui boxait en poids plume (54 à 57 kg). Il m’a vraiment surpris en présence, en technique. »
Aujourd’hui, cette expérience d’entraîneur départemental est derrière lui. Son nouveau round, il le vit pour transmettre sa passion aux jeunes du club de la Savate fontenaisienne. « Maintenant la boxe, c’est le mercredi et un jour de temps en temps pour donner un coup de main », confie-t-il. Et à voir l’enthousiasme communicatif qu’il transmet aux jeunes lors des entraînements, Laurent n’est certainement pas prêt de raccrocher les gants.
Petit rappel de l'article d'Ouest France Publié le 03/02/2016